lundi 20 mai 2013

Inspirée par Le Chambard...


Pour nos 12 ans, nous avons eu l'occasion L'Amoureux et moi de passer un week-end de rêve dans l’hôtel-restaurant du Chambard, de Kaysersberg dans le Haut-Rhin.

ET encore profiter des étoiles d'Alsace, dîner pour une somme raisonnable dans un restaurant étoilé, de se faire servir et bien, d'aller au S.P.A.

Juste Lui et moi.

Paul nous a manqué évidemment mais ce fut chouette de se retrouver.

Nous avons adoré le fil conducteur du menu de saison : l'asperge et la morille, se mariant, se croisant, se complétant sans se marcher dessus.

Pour finir, un dessert simple, efficace et de saison aussi les fraises : Olivier Nasti nous avait fait une panna cotta à la vanille de bourbon, juste recouverte d'un coulis de fraises. Ceci arrivant dans une grande assiette blanche et 2 récipients à part : un en verre contenant une brunoise de fraises qu'un serveur nous a servi sur la crème et un supplémentaire argenté contenant un granité de fraises au basilic qu'il nous a encore servi par dessus.

Quelques jours plus tard, ayant des invités, que faire en dessert ? Fraises, menthe, glace vanille....ah, aussi un reste de cerises noires en sirop faites maison, et une envie de chocolat.
Avec l'aide de Paul, nous confectionnons de petits fondants au chocolat, et de mon coté, je me rappelle la brunoise et le coulis. Miss Mélanie m'avait offert des verrines... le décor fut vite planté : une pour la brunoise menthe et fraises, une autre pour le coulis et les petits fondants à coté, voilà une jolie assiette !

Un copié mais pas collé !

Partout l'on parle du sucre, qu'il savoir le doser, point trop mais trop peu gâche tout !
Je n'ai pas l'habitude d'en mettre de trop mais le coulis en nécessite plus que ce que j'aurais mis d'habitude.

Le coulis :
Avec les fraises coupées, j'ai fait cuire les cerises au sirop et un peu de sirop des cerises.
J'ai égoutté en prenant soin de bien garder le jus et j'ai mixé avec on Valentin, un mini robot bien mieux adapté que mon Thermomix qui est fait pour de grandes quantités.
Une fois bien mixé, j'ai passé au chinois pour éliminer les grains... une copine Allemande de maman aurait appelé cette étape la castration !
J'ai rajouté un peu de jus pour avoir la consistance voulue et du sucre.

La brunoise :
Bah, bon, on coupe les fraises en touts petits bouts, le plus régulièrement possible et l'on cisaille le plus finement possible de la menthe. Là aussi on sucre à minima mais on sucre et on réserve tout au frais.

Les fondants : moi, ça m'en donne une douzaine.
Une recette que je fais depuis des années maintenant, je trouve encore le moyen de rater la cuisson : souvent trop !
200g chocolat noir mais pas trop
60g de farine
10cl de lait
80g de beurre
1c à café de levure
3 oeufs
70g de sucre
C'est simplissime : on mélange tout une fois le chocolat fondu.
On met dans des petits moules et on fait cuire 10 min env à 180°
On démoule quelques petites minutes après cuisson et voilààààà !

Y'a plus qu'à.
Dresser et déguster

dimanche 12 mai 2013

Un gilet sans manches Printanier pour Pitit Paul

M'était passé le fait de tricoter... mais pas l'envie, cette douleur à l'épaule avait eu raison de mes aiguilles mais elle fut persistante malgré l'arrêt d'activités supposées la déclencher. Alors j'en ai eu assez de me priver d'activités qui me plaisaient, j'ai repris le tricot, au risque donc de douleurs qui ne se sont pas plus manifestées que ça !

Ce qui a de bien quand on a un petit de moins de 2 ans, c'est qu'on peut tricoter et que ça va vite... Enfin, c'est ce que je crus !

En vrai, le tricot avec les aiguilles, ça va assez vite, mais après, il y a le montage, les finitions, la couture à la main.
Et là, là, ouh là là, c'est fastidieux à mon goût surtout que j'ai une certaine fierté qui consiste à faire aussi propre que si c'était monté de façon industrielle...

Douce rêveuse.

Bon, j'ai fini par y arriver à un résultat propre, et sans avoir recours à la machine à coudre mais quelle sinécure !


J'ai appris qu'il faut faire un échantillon de 15 X 15 cm car sinon on ne peut pas mesurer le nombre de mailles et de rangs exacts pour un échantillon de 10 X 10 cm !
J'ai appris qu'il ne faut pas se précipiter, car sinon, on est bonne pour détricoter.
J'ai appris une nouvelle technique, celle de relever les mailles, chose que j'aurais du faire pour le devant, le col et les emmanchures, mais que je ne savais pas qu'on eu put faire !
J'ai appris à accrocher des mailles en attente à un travail terminé...
Mais j'en ai quand même fait des erreurs, comme de diminuer à UNE maille du bord alors qu'il est bien écrit que c'est à DEUX mailles du bord qu'il faut le faire, j'ai mal fait mon échantillon, ce qui m'a valu quelques rangs et centimètres en moins à caser au petit bonheur la chance mais qui ouf, ne se voient finalement pas.

C'est agréable de tricoter, vivent le train ou les discussions entr'amis, cette fois-ci, j'avais acheté un jolis ensemble de sacs pour ranger aiguilles, pelotes de laine, ouvrage en cours et bouquin, alors c'était encore mieux et "comme les vraies", celles qu'on trouve sur les blogs et qui tricotent semble t'il plus vite que Lucky Luke ne dégaine et ne tire...
Pis mum s'est remise à la couture, le printemps pourri ??? Et m'a fait un outil de rangement pour toutes mes aiguilles, trop cool.

Ça suscite nombre de commentaires sarcastiques mais gentils quand même comme tiens, c'est quoi cette couleur, tu oses pour ton fils alors que tu mettrais plus toi ? Ah tu as la nostalgie de Maya l'abeille ? Ou des choses vraiment très agréables et j'avoue que je fais aussi un peu ça pour ça le bricolage, j'aime bien être complimentée !

Vivement le prochain, pour l'hiver je pense ! Après tout, j'ai acheté un livre de modèles BDF, il faut bien que j'en fasse plus d'un !


Arrangé pour le printemps avec des laines partner 3,5 de chez Phildar, en coloris orge 3 pelotes (jaune un peu orangé) et écru 1 pelote.