samedi 12 juillet 2008

Quand on parle d'orage...

Quand on parle d'orage, en voilà justement un.
C'est à croire que c'est la saison...
En fait, j'aime bien.
Mes "mamies" me racontent leurs trouille de l'orage (elles allaient se cacher sous le lit) mais moi, je suis comme fascinée.
Bien sûr, je suis pétocharde dehors sur mon biclou nommé Betty (sans rire, c'est son petit prénom) car j'ai peur de me faire crâmer la cervelle, mais une fois à l'abri, je regarderais des heures ce spectacle.
Les impacts de foudre, le cœur qui bat à 100 à l'heure, le bruit qui déchire la nuit même en plein jour et cette pluie si forte qu'elle fait mal quand elle s'écrase sur la peau...
Tout ça est très excitant, car le temps s'arrête en quelque sorte, un peu comme quand il neige ou comme quand il y a une éclipse, ou quelque évènement qui captive tous les esprits.
C'est quelque chose, d'avoir la force de captiver autant d'attention simultanément.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis comme tes mamies:j'ai peur de l'orage.Ca remonte à l'enfance,à la campagne chez une tante de la mamie;j'étais avec mon frère,qui m'a laissée enfermée dans une cabane avec des biquettes!Je ne me souviens pas qui est venue me rechercher,mais je ne suis jamais tranquille,même enfermée chez moi,je sursaute au moindre éclair...

Anonyme a dit…

ps:enlever le "e" à" venue";je fais de plus en plus de fautes;c'est sûr,les anciennes méthodes d'orthographe n'étaient pas au point!

Anonyme a dit…

Vous ai-je déjà raconté mon orage à moi ? brrrr...j'étais enfant et je cirais les chaussures de la famille dans le sous-sol, près du garage.
Un bruit terrifiant, fracassant, d'une intensité rare, d'une sonorité jamais encore entendue, comme si la maison tremblait et s'écroulait sur moi...j'ai tout lâché en hurlant ma terreur, alors que mamie, pas plus rassurée, se précipitait elle aussi à la cave...Sans réfléchir et malgré la pluie battante, nous voulions sortir de là...
Les ouvriers qui construisaient la maison de Madeleine et de Gilles en face, s'étaient réfugiés dans leur guitoune sur pneus et nous ont fait signe de rester à l'abri, en nous hurlant que c'était le transformateur EDF qui avait été touché, pas notre maison...
Mais l'impact avait été tel, que les "assiettes" en verre qui protégeaient les fils électriques à l'entrée du transformateur ont volé en éclats en tombant sur la route, laissant la place aux flammes... fallait voir cette petite tour embrasée! du jamais vu pour la petite fille que j'étais...et ce bruit!
Non, vraiment, pas la moindre fascination pour ce genre d'événement, rien que du mal-être et juste une envie: que ça se termine le plus vite possible!!
Tout de même, mon" angoisse" n'égalera jamais celle de MA grand-mère, qui, au moindre coup de tonnerre se mettait sur son 31, les "papiers" dans le sac, manteau sur le dos, bonnes chaussures aux pieds, parapluie sous le bras,juste derrière la porte d'entrée, parée à sortir dès le plus petit doute! Qu'avait-elle donc vécu de si dramatique pour avoir si peur ?